tag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post8978055465886749718..comments2023-09-13T12:34:27.124+02:00Comments on Camera lucida: Auschwitz : Pour un relativisme pragmatique.Louphttp://www.blogger.com/profile/15223095813515617697noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post-11891481348679685812022-03-19T23:13:37.769+01:002022-03-19T23:13:37.769+01:00Your the besttYour the besttIngrid Marshallhttps://www.ingridmarshall.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post-86681299327695902662012-01-21T12:59:51.979+01:002012-01-21T12:59:51.979+01:00Pour répondre rapidement, je ne vois pas pourquoi ...Pour répondre rapidement, je ne vois pas pourquoi il nous faudrait choisir entre l'histoire concentrationnaire et l'histoire contemporaine. L'une est l'outil de l'autre. <br />Pourquoi avoir une vision exclusive de l'histoire et pas une vision totale, contextualisée ?Louphttps://www.blogger.com/profile/15223095813515617697noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post-7675603144280520402012-01-20T00:17:25.673+01:002012-01-20T00:17:25.673+01:00Défense en plusieurs points.
1) Je l'ai préc...Défense en plusieurs points. <br /><br />1) Je l'ai précisé, je le dis et je le répète, il ne s'agit pas ici de provocation. On peut certes rire de tout, et je ne m'en prive pas, mais là, en l'occurrence, je suis sérieux. <br /><br />2) Dire que "C'est justement pour connaître l'embrigadement de l'individu et son extraordinaire soumission à l'autorité (voir notamment l'expérience de Milgram à ce sujet) que cet événement est capital dans l'histoire de l'humanité" me semble être assez naïf ; ou plutôt je veux dire, justement, que cela en constitue la face la plus directement visible, la plus immédiatement identifiable ; mais ce que je voulais dire, c'est qu'il faut faire attention à ne pas oublier les processus de soumission beaucoup plus insidieux qui sont à l'oeuvre au quotidien, et que nous voudrions occulter. Et que cette réflexion sur nos actes quotidiens - et je crois que c'est important, au-delà d'un certain idéalisme de "comment changer le monde", certes très agaçant -, sur notre rapport au monde, qui devrait constituer la base de tout, peut faire l'économie de l'étude, ou simplement de la connaissance de la Shoah. <br /><br />3) Quand je dis que l'on pourrait très bien ne pas connaitre Hitler et vivre très bien ainsi, je m'expose, bien sûr, à ce que l'on me fasse passer pour quelqu'un qui trouverait l'enseignement de l'histoire inutile, et le commentateur ne s'en est pas privé, et c'est de bonne guerre. Ceci dit il me connait assez pour connaitre mon goût pour l'histoire. Ce sujet de "l'histoire édificatrice" devrait faire l'objet d'un article plus long. Il faut évidemment connaître l'histoire, réfléchir, entamer une réflexion sur tous ces évènements passés ; mais quant à croire qu'elle est réellement édificatrice, cela reste à voir - je n'y crois pas une seule seconde. Mais dans ce cas-là, à quoi sert la culture, si, depuis des milliers d'années, nous continuons à nous taper sur la tronche ? (Il faudrait relire le livre de George Steiner, "Dans le château de Barbe-Bleue. Notes pour une redéfinition de la culture" qui parle justement de culture et d'Auschwitz) <br />Il est vrai, tout de même, que, parfois, un certain pessimisme peut nous gagner. Mais ceci est une autre histoire.Cantalindependanthttps://www.blogger.com/profile/09037544432654614814noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post-6396306422834251982012-01-19T22:18:28.245+01:002012-01-19T22:18:28.245+01:00Pour ma part, au risque de paraître un peu margina...Pour ma part, au risque de paraître un peu marginal, un peu fantaisiste (comme dirait Dieudonné), un peu réac' ou coincé, j'oserai opposer à cet article quelques réactions, quelques subtilités.<br /><br />En effet, de cet article à la provocation facile et d'assez mauvais goût il faut répondre dans la mesure et le contraste :<br />si, effectivement, je ne pense pas qu'il faille faire faire le voyage à tous les élèves de France ou d'Europe, il me semble extrêmement important d'en parler, et même d'en parler beaucoup.<br />Il me semble plutôt indécent, ensuite, de noyer cet événement dans un flot flou d'autres "événements historiques dramatiques". Les camps de concentration de sont pas des "détails de l'Histoire" ; ils en sont un tournant majeur. Ils ont eu des conséquences extraordinaires et, plus profondément, illustrent ce que j'appellerais "les potentialités de l'homme", et seront à ce titre toujours utiles dans la quête de connaître l'Homme et de le comprendre. Des événements de ce genre ne sont pas légion, au contraire de Denys Arcand je ne le comparerais pas à l'invasion des Amériques ni même à l'esclavagisme (qui sont tout de même effroyables, là n'est pas la question) : ce qui est important ici, c'est l'extermination méthodique et résolue de groupes d'humains à grande échelle. Aucun événement sur Terre ne soutient la comparaison hormis par exemple les Khmers Rouges ou peut-être le Rwanda.<br />Je dis donc que cette atrocité n'est pas sans comparaison sur Terre (elle n'est pas, comme certains ont pu le dire, l'incarnation du mal absolu) ; mais je dis aussi qu'elle n'est pas comparable ou assimilable à n'importe quelle horreur.<br />Je m'inscris donc en complet désaccord avec le paragraphe faisant suite à "Pour un relativisme pragmatique", même s'il n'est pas question d'absoudre tout l'occident libéral de ses crimes.<br />C'est justement pour connaître l'embrigadement de l'individu et son extraordinaire soumission à l'autorité (voir notamment l'expérience de Milgram à ce sujet) que cet événement est capital dans l'histoire de l'humanité.<br /><br />Je ne parlerai même pas de la plate apologie de "ce qui se passe maintenant", comme s'il était détachable d'une histoire, d'un flux, d'un passé, d'une généalogie. Tout cela est certes très moderne, très "in", comme s'il s'agissait d'une énième mise à jour qui jetait la précédente aux ordures, aux lubies passéistes et ridicules d'une autre époque. Ni même de l'idée vaguement révoltée de "changer les choses de manière concrète et rapide". Enfin, le dernier paragraphe, tirade ultime contre l'histoire me laisse pantois.<br />Une chose est sûre : l'auteur de cet article ne peut alors qu'approuver la mesure hautement sarkozienne de la suppression de l'histoire au bac scientifique (environ 200 000 élèves chaque année). <br /><br />J'ai l'impression d'être pris entre deux terrorismes, les hystériques de chaque chapelle me fatiguent ; je me demande enfin pourquoi quelqu'un qui veut qu'on le laisse tranquille avec cela en fait-il un article aussi long et aussi véhément. A mon humble avis, ce n'est pas la bonne stratégie.<br />Tout écœuré qu'il en est, les camps de concentration l'excitent toujours autant.Louphttps://www.blogger.com/profile/15223095813515617697noreply@blogger.com