tag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post5451902264798906865..comments2023-09-13T12:34:27.124+02:00Comments on Camera lucida: La loi du marché : film stupide ou crétin ? Louphttp://www.blogger.com/profile/15223095813515617697noreply@blogger.comBlogger10125tag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post-15205436410769319132023-06-09T06:59:49.597+02:002023-06-09T06:59:49.597+02:00Do you want to purchase your pet items ? Lets chea...Do you want to purchase your pet items ? Lets cheak our website and Select which item do you want for.EZOTrendhttps://www.ezotrend.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post-60282733877788912592023-05-21T05:08:05.208+02:002023-05-21T05:08:05.208+02:00Do you want to know about Proofreading&Editing...Do you want to know about Proofreading&Editing? Lets cheak our website and Collect your informationM2 Design Studio LLChttps://m2designstudiollc.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post-69832404793843709672022-05-02T22:30:18.149+02:002022-05-02T22:30:18.149+02:00Are you worried to know Dell E1920H 18.5 Inch HD L...Are you worried to know Dell E1920H 18.5 Inch HD LED <a rel="nofollow"> Monitor </a><br /> price in Bangladesh? Let’s discuss the price of the Dell E1920H 18.5 Inch HD LED Monitor PRICE in..<br />Samanta Computerhttps://www.blogger.com/profile/10196152354596019658noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post-7968766759569139072015-06-20T12:03:39.991+02:002015-06-20T12:03:39.991+02:00Mon cher CantalIndépendant,
J'aimerais profit...Mon cher CantalIndépendant,<br /><br />J'aimerais profiter de la tribune que vous m'offrez pour préciser deux détails pour nous éviter de sombrer dans l'approximation, ou la mauvaise foi.<br />Les mots que vous me prêtez ne sont pas exactement ceux que j'ai écrits : je n'ai pas dit qu'un film reconnu ne pouvait pas être médiocre, mais plutôt j'ai voulu dire qu'il s'agit d'un élément permettant de penser qu'il avait peut-être un peu réfléchi à ce qu'il faisait (non pas une preuve, certes).<br />Je voudrais dire aussi que je préfère cent fois lorsque vous admettez que tel film a un style, mais que ce style vous déplait, et que vous expliquez pourquoi cela vous déplait que lorsque vous lui déniez un style dans le but de le stigmatiser. Car je pense qu'il n'y a jamais de non-style (ni de non-choix), mais que cela ne signifie pas que tous se valent et que tous sont bons.<br /><br />Merci de nous aider à rester éveiller,<br />Fort à vous,<br />Van, pour les intimesAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post-17193124037055827952015-06-20T11:26:15.879+02:002015-06-20T11:26:15.879+02:00Cher Vent Debout,
Merci pour vos excellentes rem...Cher Vent Debout, <br /><br />Merci pour vos excellentes remarques qui ne peuvent que contribuer à enrichir le débat. <br /><br />Quand je parlais de non-style, je parlais du style "utilitaire", utilisé "par défaut", en quelque sorte. Ainsi, par exemple, Guillaume Musso fait-il partie (j'ai lu deux de ses ouvrages) de cette catégorie : il n'y a, chez lui, rien. C'est à dire que les mots servent seulement à faire avancer une intrigue (remarquable de médiocrité), sans recherche, sans surprise, sans relief... il ne s'agit pas ici d'une recherche sur un style "neutre", ou "blanc", mais juste de poser des mots les uns à côté des autres. Tout comme, au cinéma, de nombreux films se contentent de faire avancer l'intrigue par la juxtaposition d'images - de plans - sans aucune recherche, se contentant de la base de la grammaire cinématographique (l'utilisation systématique, ou quasi, du champ-contrechamp lors de scènes dialoguées, par exemple). C'est cela que j'appelle le non-style : l'application simpliste de la "grammaire", qui sert juste à illustrer une histoire. Et ça, c'est nul. <br /><br />En ce qui concerne La loi du marché, mon assertion établissant la présence d'un non-style non-pensé est, dans le fond, fausse, puisque Brizé et Lindon revendiquent ce mix entre documentaire et fiction (et, dans la bouche de Brizé, cela semble être une innovation majeure - il oublie peut-être qu'il y a une catégorie qui s'appelle le docu-fiction ; et qu'en outre, comme un critique le faisait remarquer dans Les Cahiers du Cinéma, ça existe déjà, ça s'appelle "Entre les murs", et ça a reçu la palme d'or en 2008 (et soyez certain que j'exècre ce film aussi, ainsi que le livre homonyme dont il est tiré). <br /><br />Donc, dire que Brizé est juste un nullos qui a choisi cette forme stylistique par défaut serait malhonnête. Cela étant, cette démarche, je la critique en l'occurrence parce que j'estime qu'elle ne mène à rien, et que dans le cas présent, c'est mal traité et maladroit. <br /><br />ensuite, ce n'est pas parce qu'il bénéficie d'une certaine reconnaissance (ce qui est le cas), éventuellement doublé d'un réel succès public (700 000 entrées pour le film) que ça ne pourrait pas être un médiocre, voire un tartuffe. On peut tout à fait se permettre de critiquer un artiste établi en considérant que sa démarche est malhonnête, qu'il est médiocre, sur-coté, fasciste, xénophobe, etc. Ainsi, Le Ruban Blanc d'Haneke (palme d'or 2009) était pour moi un film inepte sur tous les points, malgré mon respect pour certains films d'Haneke. Bien qu'encensé, je me suis permis, dans ma petite tête, de conchier ce film, avec une batterie d'arguments que je ne développerai pas ici. <br />Et Salgado alors ? Et les romantiques ? Ne peut-on pas les conchier, ces derniers ? estimer qu'ils ont fait beaucoup de mal ? Qu'ils sont, souvent , insupportables ? (Et encore je crois ne pas être, parmi les membres de cette auguste assemblée, le plus fort contempteur des romantiques). Bref, l'argument de la légitimité - et il faut poser la question : qui légitime, pourquoi, quelle époque, etc. - n'est pas valable en soi - et je pense que nous sommes d'accord là dessus. <br /><br />Quant à dire "ce n'est pas du cinéma", ou "ce n'est pas de l'art", ce serait stupide : le film de Brizé, même si à mon sens il se rapproche du degré zéro de la cinématographie, est bien un film (à mon avis, extrêmement mauvais), tout comme Musso est effectivement un écrivain - toujours selon moi, un très mauvais écrivain. <br />Si j'ai pu laisser croire dans mes propos que je ne considérais pas La loi du marché comme un film, je m'en excuse. Cantalindependanthttps://www.blogger.com/profile/09037544432654614814noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post-88388128020884480862015-06-20T03:00:20.817+02:002015-06-20T03:00:20.817+02:00Rholala le match est relancé, ça s'annonce pas...Rholala le match est relancé, ça s'annonce passionnant comme u ne coupe du monde de football féminin (ou féminine ?)<br /><br />On en revient toujours là, mais je me demande en quoi le fait qu'il soit "pensé" ou "non-pensé" ajoute de la valeur ou du plaisir à un style, ou à une oeuvre. Homère avait-il conscience de faire des épithètes homériques ? Dieu savait-il qu'en écrivant la Bible il allait changer le monde ? <br />Sans vouloir affirmer avec Duchamp que c'est le regardeur qui fait l'oeuvre, je pense qu'il faut trouver un entre-deux ; n'y a-t-il pas aussi de la beauté dans l'immaîtrisé, dans la perte de contrôle ?<br />Et le non-style existe-t-il ? Je ne connais ni le réalisateur, ni ce film ni aucun des autres films qu'il a pu faire, mais peut-on vraiment imaginer qu'il ait atteint un tel niveau de reconnaissance sans jamais avoir réfléchi à sa pratique, sans jamais avoir pris de décision stylistique ? Est-ce que tout est guidé par le hasard (mais n'est-ce pas déjà un choix ?) ou par l'habitude (qui n'est pas neutre non plus) ? J'ai du mal à y croire.<br />Ou alors faut-il comprendre l'assertion "ce n'est pas du cinéma" comme un autre grand classique "ce n'est pas de l'art", simplement pour dire que c'est du mauvais cinéma, ou du mauvais art ?<br />Dans ce cas, c'est particulièrement violent, et l'on sait, après Nathalie Heinich (1998 ; 2000) que cela brouille inutilement des notions et un débat qui sont déjà complexes.<br /><br />Le style neutre, ou blanc, ou je ne sais pas comment on pourrait l'appeler, libre à chacun de l'apprécier ou non. Mais il me semble qu'on ne peut pas non plus nier son importance historique, si ?<br />Mais si je me rappelle bien, tu réfutes aussi le rôle de l'histoire dans l'appréciation des oeuvres ?<br /><br />Ceci dit, je n'ai ni vu le film en question, ni lu san antonio ou JPM, je donne mon avis, c'est juste pour relancer le débat.<br /><br />Bien à vous,<br />VdBAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post-57642186538256485262015-06-19T16:44:42.298+02:002015-06-19T16:44:42.298+02:00Absolument d'accord en ce qui concerne le retr...Absolument d'accord en ce qui concerne le retrait, le style blanc, etc. En l'occurrence, il me semble qu'il s'agit ici d'avantage d'un "non style non-pensé" que d'un "non style pensé". Ou alors, il est mal pensé, et le résultat est ici très pesant. <br /><br />En ce qui concerne mon utilisation du mot sublime, je renvoie à une publication précédente sur "La vie de Judas", pour insister sur la différence fondamentale entre le sublime et le grandiose, le grandiloquent. La vie de Judas est sublime, Apocalypse Now (Coppola, 1979) est grandiloquent et boursouflé. <br /><br />Pour résumer : <br /><br />a/ le sublime n'est pas nécessairement grandiose (et peut être d'autant plus saisissant qu'il part de peu)<br />b/ l'absence de sublime n'est pas forcément rédhibitoire, et un travail sur le style "neutre" peut être tout à fait intéressant. <br /><br />Mais, par exemple, Jean Patrick Manchette, c'est du non-style qui est peut-être pensé mais qui, au bout de cinq minutes, tombe des mains de toute personne saine d'esprit. De même, à l'opposé du spectre, la série des San Antonio, avec son style exacerbé, permanent et tape à l'oeil, n'est pas supportable, tout simplement parce qu'ici le style tente de cacher l'absence totale de fond et qu'il n'est qu'au service de lui-même, et que le spectateur, au bout de trois lignes, épuisé, n'a plus qu'une envie : lire du Manchette. Cantalindependanthttps://www.blogger.com/profile/09037544432654614814noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post-55194931635728113232015-06-19T16:23:30.617+02:002015-06-19T16:23:30.617+02:00Analyse stimulante d'un film qui ne l'est ...Analyse stimulante d'un film qui ne l'est pas tant, je ne peux que souscrire à la première thèse exposée ici selon laquelle la charge pathétique du film nuit globalement au projet d'ensemble du réalisateur, qui se prend les pieds dans le tapis de la surenchère là où tout son dispositif filmique crie par ailleurs ses velléités de sécheresse. L'apitoiement culmine en certaines scènes du film où Thierry, en plus de ne pas avoir de travail, s'avère n'avoir pas plus de sens du rythme - et où le professeur principal de Mathieu, le fils handicapé, signale tout de même à ses parents que les résultats ne sont pas bons. Tout va mal, donc, dans le monde de Thierry - trop mal, et c'est bien là l'une des principales lacunes de ce film pathogène qui prétend par ailleurs à l'objectivité.<br />En revanche, et concernant justement cette question de l'objectivité, je ne pense pas que La Loi du marché soit un objet cinématographiquement nul ; s'il s'y exhibe en effet un parti pris permanent d'austérité confinant à la froideur, cela n'empêche pas pour autant Stéphane Brizé d'avancer certaines propositions filmiques qui, pour discrètes qu'elles soient, n'en sont pas moins du cinéma : cinéma, la focalisation permanente sur le personnage de Thierry, même et surtout lorsque celui-ci n'est pas au centre de l'action (interrogatoires, enterrement, bashing en formation) ; cinéma, l'usage des caméras de surveillance de manière aussi frontale ; cinéma, la longueur des plans, leur fixité - et leur interruption, souvent brutale.<br />Il faut donc se garder d'évaluer la dimension esthétique d'un film (ou d'un livre, ou d'une bande dessinée) au seul prisme du sublime, qui ne saurait épuiser tout ce que l'on est en droit d'attendre d'une oeuvre d'art. Il y a une vraie force du style blanc, du retrait, du neutre, qui ne se confond pas avec une absence de style. Et la pudeur peut elle aussi susciter création, réflexion, souffle, envolée, lyrisme ...JeanPatrick M.noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post-87489888494533314082015-06-18T11:12:52.296+02:002015-06-18T11:12:52.296+02:00Absolument.
Et encore, mais je développerai plus ...Absolument. <br />Et encore, mais je développerai plus tard, ce film fait mine de s'intéresser au "petit peuple", mais finalement ne dit rien. Il n'y a pas de profondeur de vue, pas d'analyse globale, juste de l'anecdote, passablement racoleuse. <br />Des arguments viendront plus tard étayer ces derniers propos péremptoires. Cantalindependanthttps://www.blogger.com/profile/09037544432654614814noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7040187062013258762.post-64766684493481953832015-06-18T08:12:17.635+02:002015-06-18T08:12:17.635+02:00Bon tract, mais mauvaise oeuvre d'art, alors ?...Bon tract, mais mauvaise oeuvre d'art, alors ?<br />Anonymousnoreply@blogger.com